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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 08:55


Comment survivre sans se mettre la tête dans le four lorsque l’on pue la frite en sortant de son boulot ? Comment éviter de se pendre avec un collant opaque ?

Comment éviter de donner sa démission une fois que l’on a évité des projectiles douteux lors d’un débouchage de chiotte intempestifs ?

 

Voici la première partie du manuel de survie créé pour ceux qui ont oublié le sens de l’expression « épanoui dans ma vie professionnelle » si tant est qu'elle existe.

 

Première règle : Dresser la liste de tous les avantages qu’apporte le dit-boulot.

Si si il y en a toujours  même la moitié d’un. Cela peut être manger ou boire à l’œil, bénéficier de réductions en boutique, avoir internet illimité et donc tout le temps pour chercher un autre boulot ou tout simplement pouvoir reluquer tranquillement le mec de la compta dont le bureau se situe juste en face du votre.

Donc : notez que ainsi, plus heureux de se sentir choyé dans votre boulot, vous rayonnerez et serez presque heureux de pointer le matin.

 

Deuxième règle : Pensez au salaire à la fin du mois.

Certes il ne dépasse que rarement les 3 chiffres mais bon, cela permet de pouvoir se servir de sa carte bleue de temps en temps.

Donc : ne pas perdre de vue que l’on ne fait cela que pour l’argent nous permettra de ne pas trop s’en faire et d’être bien content à la fin du mois.

 

Troisième règle : On a déjà tenu un certains temps dans cette situation, on peut donc affirmer haut et fort que l’on est des warriors du boulot. Et ça croyez-moi tout le monde ne peut pas y prétendre.

Donc : valorisez votre expérience et dîtes à vos proches que vous testez votre bonne résistance face aux dures réalités du système et que vous évitez à d’autres de le faire à votre place.

 

Quatrième règle : Très important, notre situation un peu précaire sur les bords nous permet d’entretenir une vie de nomade.

A nous de cesser d’être nomade en allant de roi du burger en burger city et de se dire qu’il est peut-être temps d’en profiter pour mettre les voiles vers des contrées plus lointaines.

Donc : profitez d’être libre de tout engagement pour aller apprendre à faire des hamburgers dans toutes les langues.

 

Cinquième règle : Ne pas se déclencher un ulcère à son boulot.

Vu le peu de responsabilités que l’on a, ce serait dommage de se pourrir la santé pour une erreur de caisse ou un hamburger raté.

Donc : petit boulot = petit stress !

 

 

Voilà pour les 5 premières règles de notre long et j’espère efficace manuel de survie. J’attends vos propositions pour de nouvelles règles nous permettant ainsi d’être presque content de faire ce que l’on fait!

 

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