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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 08:00

Aujourd'hui c'est le grand jour ! Dans un dessin animé, cela serait montré par des écureuils qui viendraient me réveiller et des marmottes qui feraient mon lit. Il y aurait aussi des souris qui auraient préparé mon petit déjeuner et des oiseaux qui gazouilleraient pendant que je prendrais ma douche.


On n'est pas dans un dessin animé.

J'ai toujours trouvé cela dommage et ai fait de « Qui veut la peau de Roger Rabbit » un de mes films fétiches. Mais là je m'égare, car malgré le fait que je me sois réveillée avec l'atroce sonnerie du réveil, que je vienne de mordre dans une biscotte mi-molle mi-pourrite et que j'ai une tonne de ménage à faire et bien aujourd'hui c'est un peu le jour le plus important de ma petite carrière de community manager !


On lance la plateforme ce soir !


280 invités à orienter, des ordinateurs à foison pour que les personnes prennent connaissance du site et s'inscrivent si elles le désirent, un buffet dinatoire et une équipe presque parfaitement prête ! Ca valait bien le coup que je me réveille toutes les 10 minutes cette nuit.


I'm so excited !

Je vous raconte ça demain.


P.S : J'ai eu le droit à une interview sur le portail d'OverBlog. On ne parlera pas de favoritisme hein! Je vous laisse voir les réponses!

 

Re P.S : Ceux qui vont venir grâce au blog ou à twitter et que je ne connais pas venez me voir !

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 08:54


Il y a plusieurs choses qui me sont étrangères dans mon nouveau travail. Hormis mes trajets en transport en commun j'apprends à connaître petit à petit la vie au boulot sans sous-fifre et sans « objectifs de journée »?


Terme que je préfère expliquer en premier avant de voir ma lettre de licenciement posé sur le bureau demain matin.


Travailler sans objectifs de journée c'est faire l'inverse de ce que j'ai fait jusqu'à présent qui était une journée = un résultat et le lendemain on recommence.

Lorsque l'on travaille dans la vente, on analyse les chiffres, on compare, on décortique. Et quand on tombe vraiment très mal, soit dans une entreprise qui préfère écraser plutôt que motiver ses employés, on analyse les résultats toutes les 10 minutes.

Je me souviens d'un travail de téléopératrice où je vendais des chaussettes et tout un tas de choses intéressantes. On nous faisait représenter chaque vente que l'on venait de faire sur un tableau, et ce par un dessin autour d'un thème pré-défini par le sous-fifre.

« Le thème des dessins du jour sera la forêt ».

Cette manière de fonctionner a pour but d'instaurer la pression chez celui qui n'aura pas encore dessiné son arbre ou son champignon.


Remarque, si j'avais passé plus de temps sur mon argumentaire et moins sur la réflexion de « mais que pourrais-je bien dessiné si je fais une vente? » j'en aurait peut-être fait plus … des vente.


Travailler en boutique c'est un peu le même constat. On regarde à chaque vente où l'on en est par rapport au chiffre que l'on doit réaliser, et on tire les conclusions qu'il sera impossible d'en vendre pour 500 euros à chaque prochaine cliente et que donc on ne fera pas le chiffre ce jour-ci.

Cette manière de fonctionner quand à elle, permet de démotiver l'employé en milieu d'après midi.


Travailler sur un projet, c'est faire un peu tous les jours pour consolider les bases, apporter sa petite pierre à l'édifice. Cela peut être une petite pierre un jour, puis rien les trois jours suivants et ensuite une bonne grosse pierre le lendemain.

J'ai passé le premier mois à stresser chaque fin de journée à me dire « oh là là et là qu'est ce que je peux apporter comme preuve qui prouve que j'ai vraiment travaillé? »

Et puis j'ai appris à me détendre. Je ne suis plus dans la vente, je n'ai pas à recommencer à zéro chaque jour mais je travaille plutôt sur plusieurs petites tâches qui se rejoignent sur une grosse ... qui se mêlent à d'autres pour construire le projet, le faire avancer et le faire fonctionner.


La plateforme est lancée mercredi, je pense que mes petites pierres vont commencer à se voir.


Enfin j'espère …








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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 11:24

Drrrrrrrrrrrrring

"Alarme 7h40"

"Répétition 10 minutes"

 

Drrrrrrrrrrrring

"Alarme 7h50 et tu devrais penser à bouger tes petites fesses (le texte du réveil à été transformé par respect pour l’auteur de ce texte)"

 

"Stop".

 

Vue subjective à travers une mèche de cheveux en brouillon d’un chat qui se colle aux jambe de sa maîtresse qui n’a pas envie de plonger les mains dans la pâté à 7h52.

 

Allumage de la lumière de la salle de bain.

Clignement d’œil intempestive façon prisonnière qui aurait était mis en isolation pendant longtemps même pendant très longtemps.

 

Tournage du bouton de la douche.

Inversion habituelle du shampoing et du gel douche qui donnera aux cheveux un magnifique aspect alourdi.

 

Sortage de la douche.

Mettage de lentille avec poils de chat et cheveux collés dessus.

Répétition de l’opération 3 fois.

Brossage de dent.

 

Habillage avec ce que l’on trouve c'est-à-dire les habits déposés en boule par terre la veille.

 

Ouvrage de frigo et prenage du tupperware préparé la veille avec amour et obligation.

 

Chekage de l’essentiel devant composer un sac à main : labello à la fraise pour les lèvres, carré de sopalin pour la goutte et téléphone portable pour la sociabilisation.

 

Partage pour le boulot.

 

Voici un petit post qui est, mis à part un affront à l’académie française, un bout de mon quotidien ,de ma façon de voir le matin.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 08:51

Il y a des clientes que je ne regretterais pas trop.


La plupart des clientes sont des personnes adorables, les autres me sont indifférentes. Je ne parlerais donc que d'une petite poignée, celles qui sont expertes en masturbation de cerveau et qui savent aider la vendeuse à rédiger mentalement sa lettre de démission en même temps qu'on les sert.

 

Quelques portraits.


Il y a celle qui te pose une question et qui t'en pose une autre qui n'a rien à voir pendant que tu lui répond à sa première. Ca donne quelque chose comme :


- Il coûte combien ce collant?

- Il coûte ...
- Oh et cette chemise elle est en quelle matière?
- Elle est en ...
- Et ce soutien-gorge vous l'avez en noir?


Respire, respire....


Ensuite il y a celle que toutes les vendeuses ici présentes connaissent, qui essaye la boutique entière mais qui prévient gentiment pendant que l'on s'efforce de lui vendre l'ensemble qui lui va a ravir  "non mais de toute façon je ne prendrais rien aujourd'hui. Par contre j'essayerais bien l'ensemble de la vitrine si ça ne vous dérange pas de le défaire."


Grrrrrrrrr


Puis il y a celles qui mendient le compliment. En cabine elles se regardent énamourées dans le miroir

- Vous aimez ?

- Oui cet ensemble vous va très bien ( là où je pourrais abréger et dire que non)

- Pourquoi vous trouvez qu'il me va bien?

- Parce-qu'il vous met en valeur (là où je préfèrerais lui dire que c'est parce que cette jupe est chère et que bon ça ferait du bien de l'encaisser)

- Comment ça ça me met en valeur?

- Et bien ça moule sans trop mouler et c'est court sans être trop long (ça c'est la phrase de la vendeuse qui manque d'inspiration)

- Ok je le prend !


Ouf. Cette conclusion arrive en général au bout de 20 minutes de débat sur son hypothétique corps de rêve.


Je ne parle pas de celles avec qui je ne parle pas le même langage pincé-bourgeois ou bien celles qui sont tout simplement désagréables …

 

Elles je les garde pour une autre fois!

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 10:33

 

Mais je n'en suis pas une. J'ai bien cru me découvrir un talent de dessinatrice quand je gagnais les concours de dessin de ma classe, mais non, c'est juste que les autres étaient particulièrement nuls.

Je me suis frottée à la photo mais j'ai vite compris que prendre une fleur en photo ne ferais pas de moi une photographe.

J'ai ensuite essayé la danse mais être habillée en collant et débardeur noir sur la scène annuelle de mon village ne m'a pas permis d'être repérée par un grand chorégraphe.


C'est pour cela que j'ai choisis une filière vaguement artistique qui permettrait à l'artiste avortée que j'étais de fréquenter plus ou moins le milieu des saltimbanques.


Je travaillerais dans la culture. Un point c'est tout.


Enfin c'est ce que je pensais.


La  "culture", si l'on en croit les gens qui y travaillent est un petit milieu très fermé que si t'as pas le cul bordé de nouilles, tu n'y rentres pas.


C'est jolie "nouille" comme métaphore.


Alors moi j'avais plein de question à poser notamment "tiens au fait les autres ils ont fait comment pour obtenir des postes et pousser les portes blindées de ce monde? Ils sont parents avec Superman ou avec Dexter? Ou bien il existe peut-être une filièle spéciale genre l'école poudlard qui forme les professionnels?". Pour répondre à ma question j'ai saisis mon motorola de l'époque et ai appelé tout les actants culturels de la ville.


Je suis tombée sur des personnes occupées, sur des secrétaires … jusqu'à ce que l'une d'entre-elles veuille bien me répondre.


 "Ah non mais il est impooooosiiiiible de rentrer dans la culture c'est supeeeer bouché, dirigez-vous vers d'autres études."


Et toi tu as bien mis un pieds dedans nigaude.


Je ne sais pas si c'est pour se conforter dans l'idée saugrenue qu'ils font partie de l'élite mais en tout cas les gens qui travaillent dans la culture aiment bien décourager la rélève.


Ils ont surement oublié qu'ils en sont passés par là.


Alors j'ai persisté, j'ai fait des stages, des mémoires, des séminaires, des rencontres … et je suis arrivée à un constat.


Votre culture vous pouvez-vous la garder tiens.

Et vous la carer au milieu des nouilles.

 


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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 07:31

Ca y est je suis virée.


Depuis le jour où j'ai annoncé à la boutique que j'avais trouvé un mi-temps en plus de mes quelques horaires me permettant de mettre des coquillettes dans l'eau qui bout j'avais senti le vent tourner.


Moi qui pensais me faire accueillir avec des bouquets de fleurs et les félicitations du jury et bien ça ne leur faisait pas bien plaisir que je ne sois plus accros aux moindres heures sup.

- « Je ne peux pas venir bosser vous êtes dispo »

- « J'arrive »

- «Je dois partir à 17 h tel jour vous pouvez venir »

- « Ok »

- « Je suis malade je dois rentrer vous pouv... »

- « Je suis devant la porte »

- « Vous pouvez bosser 3h par jour du lundi au samedi tout lemois d 'Aout? »

- « Non »


Faut pas déconner non plus.


Donc ce n'est pas passé. C'est même assez mal passé. Un peu comme une lettre à la poste qu'on aurait sous affranchie et que l'on aurait trempé dans le miel comme ça. Juste pour voir.


On a accueillie la nouvelle avec un frais «  Ah ». Suivie d'un « Mais si vous bossez quand vous n'êtes pas là, ça veut dire que vous ne pourrez pas être là quand je ne serais pas là?» me demanda ma responsable affolée.


Voilà c'est un peu ça oui. Mais en moins compliqué.


Je du donc me justifier que non je ne démissionnerais pour laisser la place à une fille plus dispo et que tant que je pouvais effectuer les heures de mon contrat et bien j'étais dans mon droit le plus total. En gros si quelqu'un voulait prendre ma place et bien il fallait me pousser dehors.

J'ai obtenu gain de cause hier.


Nananère.

Non mais.





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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 08:51

Hier je retrouve mon brun après ma séance d'abdo-fessiers-courbatures afin de clôturer la journée autour d'une bière/cacahuète.

Oui j'aime annihiler immédiatement les effets d'une séance de sport.


Je le vois arriver de loin, lui souris et lui fait signe. Il s'approche de moi, me souris également, mais son sourire s'efface progressivement au fur et à mesure que je lui tends ma joue pour lui faire la bise.


J'aurais pu manger ma spartiate que ç'aurait été tout aussi incohérent.

Oui il fait assez chaud dans le sud pour que l'on soit encore les pieds à l'air.


- Dr House qu'est-ce que j'ai?

- Vous êtes perturbée, tournez vous que je vous ausculte.

-  Oooooooooh ! Dr House …


Je m'égare.


Perturbée. Mais perturbée par quoi? Par ma nouvelle vie rythmée par les 2h de transport en commun, les réveils matinaux et les tupperwares?


Ou alors tout simplement perturbée parce que j'ai la tête pleine. Pleine d'infos, pleine d'idées, pleine d'envie que ça marche et de nouvelles envies tout court. Ca foisonne dans le ciboulot et mes neurones s'agitent dans tous les sens.

Ce sont mes neurones qui ont des courbatures en fait, après autant de temps sans exercice il faut se réhabituer.

Il faut que je les réhabitue lentement à la gymnastique, les éveiller lentement, leurs faire prendre de l'endurance et surtout leurs faire comprendre que lorsque le sport est fini et bien il faut se calmer et se détendre.


Chose qu'ils n'arrivent plus trop à faire en ce moment en fait.

Ils ont même oublié de me rappeler qu'ils faut que je m'épile les sourcils.

Et là et bien c'est grave de se découvrir un beau matin avec l'amazonie entre ses yeux.

 

Alors je vais jouer à Mc Giver saisir une pince à épiler et réparer tout ça.

 

Attendez j'y pense, si on s'est fait la bise c'est peut être parceque je lui rappelle trop un ours... ou un ogre ...

 

 

 

 



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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 09:06
Je voulais savoir si dans mes lecteurs adorés il y avait des toulousains ou presque toulousains.
Et je voulais savoir aussi si ces hypothétiques lecteurs adorés toulousains seraient partant pour participer à la soirée de lancement de la plateforme pour laquelle je travaille le 14 octobre.

Voilà, si ça vous interesse envoyez-moi un mail à mespetitsboulots@gmail.com ainsi je vous enverrez plus d'informations...




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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 06:48


Septembre c'est en général le mois du double emploi pour moi. Que ce soit les vendanges, ou une mission d'intérim, en général je travaille plus pour combler le cratères financier des vacances.

Cette année ne déroge pas à la règle.


L'année dernière et celle d'avant, j'arrondissais ma rentrée en travaillant le soir sur un festival de piano.

Il est un peu tard pour leur faire de la pub mais il est vrai que dans la ville rose est organisé en septembre un chouette festival de piano dans un cloitre magnifique. Ceux qui peuvent aller à un concert sans pogoter y trouveront leur bonheur, les autres (comme moi) … n'y allez pas.


J'avoue à demi-mot n'être jamais resté pour les concerts même si le fait que j'y travaille m'exemptait de payer la place. J'ai un peu honte parce que la culture, le piano et blablabla mais bon je m'ennuie vite si je ne remue pas.


Vous vous doutez bien que ma mission sur ce festival n'était pas de jouer du piano, ni de l'organiser. Non, on sait très bien que malgré mes études toute mes tentatives de rentrer dans l'organisation culturelle ont échouées en stages et en petits boulots.

Ma mission consistait à placer les riches, les institutionnels et les passionnés aux premiers rangs. Avec tout un tas d'autres jeunes embauchés pour l'occasion.


Il y a un public de premiers rangs très hétéroclites pour ce genre de concert. Il y a ceux qui y vont pour se faire voir, puis d'autres qui sont là car ils n'ont pas su refuser l'invitation d'untel. Ceux-ci ont naturellement les meilleures places. Il y a ensuite les passionnés, qui n'ont pu acheter leurs places qu'une fois celles de la première catégorie vendues et qui ce retrouve donc du mauvais côté du piano ou derrière une colonne du cloitre.

Ces incohérences donnaient souvent lieu à des grumeaux de gens se battant pour échanger leurs places tout en restant en groupes : les invités dormant derrière la colonne et les passionnés pouvant apprécier le spectacle.


Ce qui me plaisait le plus dans ce travail c'est d'être tout le temps sur mon 31. Il fallait être à la hauteur du lieu et de l'évènement, nous étions donc prié d'être zappé en conséquence. S'habiller trop-la-classe ce n'est pas mon genre mais quand on me prie de le faire ça m'amuse.


Cette année je n'ai pu y travailler car mes horaires ne me le permettait plus … et parce que j'avais un peu la flemme aussi.

Je ne pourrais donc pas rattraper mon retard en concert de piano. Si je ne suis pas devenu férue de piano grâce à cette expérience j'ai, par contre, acquis une autre compétence et pas des moindre : je sais marcher en talons haut sur des pavés comme personne.


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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 08:50


Lorsque l'on travaille dans un magasin haut de gamme où le prix des collants peut monter jusqu'à 150 euros (collant que j'ai une certaine honte à proposer je dois l'avouer), eh bien la clientèle n'est pas celle qui sort du Pôle-Emploi du coin.
Parfois il en rentre une en boutique et elle finit toujours par s'esclaffer de rire lorsque je lui énonce nos prix.

Alors on a plutôt une clientèle qui a le porte-monnaie qui va avec. Ou qui a le mari qui a un porte-monnaie qui va avec, chose plus fréquente si l'on en croit les clientes qui disent souvent "Ne me donnez surtout pas de ticket de caisse et barrez tous les prix. Changez moi de sac, j'en veux un neutre. Je paie en liquide comme ça ça n'apparaitra pas sur le relevé de compte".

C'est que l'on joue à James Bond en boutique.

Et parfois on a du people. Oh pas souvent, n'oublions pas que nous sommes en province mais ça arrive. A la boutique de déco j'avais souvent affaire à des présentatrices télé barcelonaises. Ne les reconnaissant pas, je ne mettais pas particulièrement plus d'égard à les servir qu'une autre cliente, ce qui avait le don de faire s'étrangler ma responsable.

Mais en France c'est différent. Les pipoles on les connait.

C'est un jour morne d'hiver où je distribuais les culottes ventre-plats avec entrain que j'entendis la porte se pousser et une voix demander "avez vous des bas?" Jusque la rien d'original. Mais la voix ... oui ça me dit un truc. Me reviennent en mémoire des images de couples échangiste (je pense à mon référencement) , d'école des fans, de cuisine à base de litres d'huile, de Frénégonde, de Montmirail ...

... ah ça tout de même!

On devient toujours à tort un peu concon lorsque qu'une personne connue débarque. Je verrais Michael C Hall passer à côté de moi que je détournerais la tête histoire de ne pas l'embêter le pauvre.
J'évitais donc de croiser le regard de ma collègue qui je le sentais bien essayait de me capter pour confirmer d'un battement de cil "hein t'as vu?"

Après son départ, ça nous a fait le sujet de conversation pendant 45 minutes avec les clientes témoins de la scène.

On est concon quand on a du pipole.


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