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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 13:04

On est le 5 du mois. Cela veut dire que vu l’état de mon compte en banque, la fin de mois va durer 25 jours.

Hum.

Bref. Mon objectif est de trouver une deuxième activité rapidement. Lorsque j’entends des amis me parler de la nécessité d’arrondir leurs fins de mois, j’ai toujours une tonnes d’idées pour eux : tu sais coudre tu devrais aller démarcher les boutiques pour te proposer pour les retouches ! Ou encore : tu sais dessiner, tu devrais proposer des portraits au gens, ça marche ! Et aussi : tu sais jouer de la guitare et chanter, tu devrais démarcher les bars et leurs proposer du karaoké live !

 

Et j’en passe.

Ca me semble tellement évident et je les trouve si talentueux que j’y crois dur comme fer.

Alors pourquoi ça ne marche pas avec moi-même ? Je ne me suis jamais dit : tu sais déboucher des chiottes, propose tes services dans les fast food !

La différence c’est que eux ils savent faire quelque chose de leurs 10 doigts.

 

Ca y est je viens de perdre les quelques futurs employeurs qui seraient potentiellement tombés ici par hasard …

 

C’est vrai qu’un petit talent artistique ou un vrai savoir-faire n’aurait pas été du luxe pour trouver un travail ou pour au moins s’orienter plus facilement.

Mais je n’ai pas de talent en particulier. Ah pardon mon brun m’interpelle . Hein, quoi …. Les massages ? Rooooh mais ça les intéresse pas !

 

Ca y est je viens de récupérer les futurs employeurs qui sont tombés sur mon blog en tapant « Brune en collant et soutien-gorge ».

 

Parfois lorsque je parle avec des personne de mon envie de trouver ma voie on me demande « mais qu’est-ce que tu sais faire ? ». Ouh que je n’aime pas cette question. Je sais faire plein de chose mais il n’y a pas de domaine dans lequel j’excelle particulièrement. Si je dessine un petit chien vous reconnaitrez un petit chien,  lorsque j’écris j’arrive à me faire comprendre, je sais faire la cuisine aussi… Mais rien d’assez suffisant pour que je le clame haut et fort.

 

Mais je peux affirmer une chose : j’apprends vite !

Bien sûr un talent ça ne s’apprend pas mais des techniques si. Et puis j’ai bien réussi à apprendre l’espagnol.

 

L’espagnol …. l’espagnol ….

 

Si! Je sais faire une chose : je parle espagnol! Bien sûr je ne suis pas la seule à savoir le parler mais j’ai le mérite d’avoir le diplôme qui va avec et tout le tralala de l’expérience.

 

Alors ça y est, je peux enfin m’auto-conseiller : Brune, tu sais parler espagnol, tu n’as qu’à proposer tes services aux entreprises de ta région voir si ils n’auraient pas besoin de toi ?

 

J'aurais pu y penser plus tôt tout de même.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 08:13
Brune et son blog sont fière de vous présenter leur petit Charlie-Victor, né après 6 heures de gestation.
Il fait deux pages et ne pèse que quelques grammes
Il est à l'image de ses parents : simple, lumineux et beau (roh ça va si on peut plus déconner)
Nous lui souhaitons beaucoup de réussite!


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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 08:49

En ce moment il n’est pas rare de voir se multiplier les jeunes dans la rue, nez en l’air et pochette remplie de CV à la main, en train de chercher l’enseigne qui les acceptera pour cet été.

 

Certains cherchent l’impossible : un boulot pas trop chiant et pas trop prenant juste pour le mois de juillet, et qui rapporterait assez pour se faire un road trip en Inde au mois d’Août. Leur but est de récolter assez d’argent de poche pour passer un bon moment faisant fis de leur employeurs et les plantant le 31 juillet car on ne va tout de même pas se gâcher son été pour un vulgaire emploi.

 

D’autres passent leurs 2 voire 3 mois d’été à travailler à un rythme soutenu pour pourvoir récolter assez d’argent pour tenir jusqu’en décembre, les prochaines vacances où ils pourront retrouver du travail. Ils finissent leur été blanc comme un linge et fatigués mais fier d’avoir tenu bon.

 

Dans ces deux cas, pour les parents, les petits boulots d’été sont un excellent moyen de débrider leurs mômes et de leur inculquer la fameuse valeur travail. « Moi Théo il travaille chez McHamburger cet été, il travaille beaucoup et faits les soirs, on est très content pour lui ».

Ils sont fiers que Théo soit assez dégourdi pour faire ce qu’on lui demande sans se faire virer au bout de deux jours.

Reposons leur la question lorsque Théo après avoir terminé son master 2 de sociologie retournera chez son ancien employeur pour se payer son loyer. « Théo ? Roh, ce glandeur, même pas fichu de trouver un travail dans sa voie, il travaille chez McHamburger parce qu’il n’a pas le courage de trouver autre chose ».

Donc que Théo fasse ça pour l’été c’est classe qu’il continue à travailler là-bas, c’est un instable glandeur. La valeur travail change selon le contexte.

 

Pour d’autres parents un travail est un travail quel que soit le contexte. « Julie, pourquoi continuer tes études d’économie, ils veulent te garder chez McHamburger, avec le taux de chômage et la crise, ce serait un luxe de refuser, les gens mangent des hamburgers toute l’année, c’est un travail sûr ».

Je vous laisse deviner dans quel cas le vaillant étudiant serait retenu comme glandeur.

 

Lorsque je vois ces jeunes distribuer leurs cv, je me dis que les raisons qui les poussent à le faire ne sont pas les mêmes et que selon la valeur travail qu’on leur à inculquée, cet expérience n’aura pas le même impact chez l’un ou chez l’autre.

 

Certains penseront que la facilité d'être embauché dans des petits boulots permet de gagner rapidement sa vie. D’autres se diront que jamais ô grand jamais je ne travaillerais toute ma vie comme ça.

 

Je suis un mix de Théo et Julie, avec quelques années de plus, pour qui un boulot d’été aurait un peu trop duré …

Heureusement que je ne suis pas restée bloquée sur les vendanges.

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 08:06

 

Trouver un boulot à Barcelone même pour quelques mois d’été lorsque l’on est un peu dégourdie et bien c’est facile. Si si.

A condition de ne pas être très exigeant sur le boulot non plus.

Je vais donner quelques conseils aux jeunes chevronnés qui cherchent à aller travailler dans la capitale catalane pour parfaire leur espagnol voire leur catalan mais pas pour se saouler à la bière et s’engraisser aux tapas.

 

Je plaisante. Ce n’est pas à Barcelone que tu vas réviser tes langues. Ca se saurait. Vu le tourisme, l’été est surtout bon pour parfaire son anglais.

 

Les formalités : On va parler de boulot déclaré avec contrat de travail. C'est quand même moins paperasse qu'en France.

Tout d’abord avant toute chose il te faut le NIE, le numéro que doit se fournir l’étranger européen lorsqu’il veut participer à l’économie catalane. Seul bémol, c’est un peu le serpent qui se mord la queue lorsque les futurs employeurs réclament le NIE avant de t’établir un contrat et que les gars qui donnent le NIE réclame un contrat de travail pour pouvoir te le faire. Enfin ça c’est quand ta tête ne reviens ni à l’un ni à l’autre. Dans le meilleur des cas ça se passe très bien.

Une fois que tu as ce numéro d’immatriculation tu l’écris sur ton CV au moins il ne sera pas tout de suite jeté à la poubelle.

Comment obtenir le NIE : c’est simple, ce n’est pas loin de la plage arrêt Barceloneta donc ça tombe bien. Après je ne sais plus où exactement car ils ont changé d’endroit donc quand tu arrives dans le coin, tu demandes ton chemin à quelqu’un qui n’a pas l’air d’un touriste.

Ensuite il faut le numéro de Secu, donc pour ça il faut juste se rendre à la Secu dans l'Eixample (je sais plus à quel arrêt) avec ton NIE, ça prend deux minutes.

 

Le plus facile à trouver : Vu la quantité de touristes qui ne parlent pas un mot du pays où ils mettent les pieds, il faut des non-autochtones pour pouvoir leurs servir leurs jus d’orange ou leurs hamburgers. Donc trouver un emploi dans des  grandes chaines de restauration rapide est facile car il te font des petits contrats et embauchent beaucoup d’étrangers. Et comme ça tu auras peut être la chance de savoir déboucher des toilettes comme personne. Qui à dit "traumatisme" ?

Donc les grandes chaînes se trouvant à Barcelone : Burger King, Pans & Company, Bocatta, Farggi, Starbuck,  ...

 

Le plus confortable : Les centres d’appels français. Pas bêtes les employeurs, en Espagne le smic est plus bas, donc les centres d’appels  français foisonnent. En plus avec tous les employés qui partent en vacances ils sont bien contents d’avoir de la chair fraîche pour l’été. En plus on rencontre plein d'amis de toute l'Europe pour faire la fête.

Un conseil : mieux vaut ne pas dire que c’est seulement pour deux mois si on ne te le demande pas. Au risque de devoir se retrouver rapidement dans la catégorie ci-dessus.

 

Quelques centres d’appels :

-Avis au World Trade Center ce gros bâtiment qui ressemble à un bateau au bord de la mer. Vous comprendrez quand vous y serez. mais vous avez comme ça une longueur d’avance sur tous ceux qui croient que le WTC de Barcelone sont les deux tours au bord de la plage qui ne sont en fait que les tours de l’hotel Arts et de la Mafre.

 

-Tele 2 : une partie au World Trade Center, une autre dans la zone franche.

 

-Les fiches de cuisines et les palettes bleues (si ça existe encore) dans un bâtiment près du gratte-ciel en forme du suppo ou d’autre chose selon comment on a notre esprit tourné. Arrêt de métro Glories

 

-La défiscalisation : il y en a plein, dont Iscom arrêt de métro Tarragona (si mes souvenirs sont bons).

 

… et plein d’autres.

 

Le plus local : Parlementer un peu l’idiome local pour pouvoir travailler en boutique : beaucoup de mi-temps.

 

Le fallait y penser : Garder les enfants des expatriés. En effet les nounous ont besoin de prendre l’air et si tu es un peu qualifiée tu peux trouver pour les vacances.

 

Les sites internet intelligents : Boudiou je viens de jeter un œil et il y en a plein qui n’existent plus. La crise peut-être.

Sinon il y a www.infojobs.net, www.monster.es … et les forums de français qui ne sont pas mal pour glaner quelques tuyaux.

 

Voilà les quelques pistes pour trouver un boulot à Barcelone cet été, si cet article à plu je ferais la même chose avec les logements que j'ai toujours trouvé facilement.

 

Bonne recherche.

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 08:58

Hier j’ai jeté un œil à mon CV. Je l’ai trouvé horriblement ringard. Si mon CV aurait été un humain, il porterait un pantalon trop court, une paire de nu-pieds sur des chaussettes de tennis.

Tu m’étonnes qu’on ne me rappelle jamais.

 

A défaut de ne pouvoir changer ce qui se trouve à l’intérieur, je peux au moins le mettre en valeur, le rendre plus actuel, faire voir que je sais me servir d’un ordinateur et que je n’ai pas fait un CV standard avec l’assistant de Word.

 

J’y ai passé mon après midi. J’ai dû passer en revue tout les sites de modèles de CV pour qu’au final comme chaque fois que je regarde des recettes de cuisine je me dise « boarf je vais le faire à ma sauce je ne suis pas plus bête qu’une autre ».

 

J’ai fait un CV adapté à chaque poste que je convoite. Un CV composé de rectangles blanc et bleu décalés et de tailles différentes qui sont pour moi à l’image de mes expériences. Seul un employeur un peu imaginatif le remarquera mais je suis contente du résultat bien que pour le bleu je ne suis pas encore très sûre. Ca fait peut être un peu trop Docteur Brune cherche à se reconvertir dans la communication.

Maintenant mon CV humain, il porte des Repetto et un jean Diesel.

 

Il ne me manque plus qu’à le marier à une lettre de motivation que je ne trouverais pas trop académique et représentative de ce que je suis et je pourrais enfin balancer le couple de l’année au monde entier qui en mettra plein la vue aux ressources humaines.

 

Maintenant je suis parée, il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas …

 

… enfin j’espère.

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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 13:26

Il y a une chose que je ne peux pas maîtriser, c’est mon stress lorsqu’une cliente arrive à 18h58 soit deux minutes avant la fermeture.

Je ne suis pas une feignasse mais j’ai une vie et j’aime bien la retrouver après un boulot où je n’ai pas vraiment envie de faire du zèle avec des heures sup.

Imaginez la situation, je viens de passer 8 heures debout à voir une cliente à l’heure, ce qui m’a laissé tout le temps de fantasmer ma bière de 19h05 en terrasse.

18h57 et 53 secondes.

La caisse est comptée, le doigt fébrile effleure le bouton droit de la souris prés à cliqué sur « clôture », les yeux sont rivés sur l’horloge pour guetter le moment où sonnerait le glas de la libération.

18h58 et 10 secondes.

Huiiiiiiiii fait la porte.

Je lève les yeux et c’est là que je la voie. La cliente qui pousse la porte.

 « Vous n’êtes pas fermée alors j’espère ?? Je sors de chez l’esthéticienne je n’ai pas eu encore le temps de veniiiir ». Je ravale mon « si » après m’être rendu compte que la présence de la fraîchement épilée était tout de même légitime pendant 1 minute et 50 secondes.

« De toute manière je viens pour acheter alors c’est bien que je vous fasse travailler un peu plus ».

Dois-je lui préciser que je ne suis qu’une simple vendeuse qui en a plein les talons et qu’à ce moment de la journée je préfère boire de l’eau de javel que de la voir dépenser l’argent de son mari? Je m’apprête à lui lancer ma réplique lorsqu’elle me demande quelles sont les nouveautés.

Ca y est je déconnecte et n’écoute plus que l’alarme dans ma tête « t’es pas sortie ma vieille ! ».

Je lui récite alors les nouveautés de la collection en voyant s’éloigner ma bière, et en n’écoutant pas les questions qu’elle me pose sur chaque article. Vu qu’elle à bien sûr envie de tout essayer je la colle en cabine et analyse les conséquences si je la laisse ici en fermant la porte.

Après tout elle aurait ainsi toute la nuit pour essayer.

19h03

Huuuuuuiiiiiiiiii refait la porte.

Une cliente qui s’est dit que c’était peut être un after privé s’invite à la fête. « Vous n’êtes pas ferrrméééééé ça tombe bien ! »

Le bruit de la clef que je tourne dans la serrure après son entrée l’informe qu’il ne faut pas trop la ramener.

19h10

Elles sont toutes deux en cabines. Des mains sortent des rideaux me tendant les vêtements en boules et des voix me demandent la taille au dessus.

19h30

Je n’ai plus assez de taille ni assez de modèle, on passe à la caisse.

19h40

Elles ont décidé de se faire la conversation entre elles. J’attends et je songe à Dexter.

Après tout 15 ans de prison ça ne peut pas être pire.

19h50

Je leurs suggère de s’échanger leur numéro de téléphone et de revenir à nos moutons.

Elles paient. En liquide bien sûr histoire que je doive recompter ma caisse.

19h 59

Je laisse la boutique dans l’état où elles l’ont laissées et sors, livide.

Je rejoins mes amis et la bière fantasmée laisse sa place à une double téquila.

 

 

Si vous voulez préserver les vendeuses d’une cirrhose du foie : venez BIEN avant l’heure de la fermeture.

Ce post est sponsorisé par le comité de la protection des vendeuses.

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 12:25

J’aime repérer les détails qui sont offert aux employés pour les responsabiliser, les intégrer à une équipe.

Chez le Roi de Burger c’est une casquette noire, un pantalon gras et un polo jaune (peut-être fut-il blanc un jour), chez Belle-Marques c’est une jupe, des tee-shirts coûtant la moitié de mon salaire et un demi-millier de collant.

 

Et chez Standartel c’était le pot à crayon.

Un pot à crayon en plastique bleu, rempli de fourniture de bureau et estampillé de notre prénom.

Ce petit pot est attribué à chaque personne n’ayant pas démissionné après la formation.

J’ai donc eu moi aussi le droit à tout ce matériel.

 

Ca a été, et restera toujours un mystère pour moi.

 

J’avais bien remarqué à mon arrivée dans l’entreprise que chaque téléopératrice s’installant à son poste n’oubliait jamais son pot.

Une question me taraudait alors que j’avais moi aussi en main ce curieux objet : pourquoi ?

 

Travaillant sur ordinateur et par téléphone à quoi pouvait bien servir la colle, la règle, le crayon à papier et les 150 stylos ? Le seul moment de la journée où nous avions à nous servir d’un stylo était le moment où nous notions notre nom sur la sainte feuille de pause.

 

Un simple Bic aurait pourtant suffit.

 

Je fis rapidement l’inventaire du contenu de ce que l’on venait de me remettre.

Pourquoi la colle ? Pour enduire les touches du clavier de celle que l’on aime le moins ?

La règle ? Pour la transformer en catapulte et envoyer les capuchons-missiles sur la collègue du bout du plateau ?

Le stabilo ? Pour surligner des informations importantes sur l’écran de l’ordinateur ?

Le pot ? Pour le remplir de vin blanc le soir quand les boss sont partis ?

 

Ou tout simplement peut être nous donnait-on des fournitures pour faire comme les « vrais » secrétaire et nous différencier de la vulgaire téléopératrice qui doit emmener les stylos de chez elle ?

Le pot à crayon emportera son secret avec lui.

 

J’ai accepté mon graal sans poser de questions et emmené le soir même les fournitures chez moi, où elles ont trouvé une plus grande utilité.

 

 A quand les entreprises qui intègrent leurs employés par un voyage aux Seychelles ?

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 07:05

Mon quotidien est composé en ce moment de « je veux des collants qui me rendent bronzée, mince, qui ne se voit pas et qui soit solide ».

Est-ce que je dois :

- Appeler David Copperfiel pour me venir en aide.
- Leur rire au nez et leur dire que la chirurgie esthétique c’est une porte plus loin et l’esthéticienne la rue d’à côté.
- Leur dire que mi-mai, on ne met plus de collant, surtout dans le sud, ce qui est peut crédible lorsque l'on travaille en collant tout l'été (rien qu'a y penser j'en ai des frissons d'horreur!)
- Serrer les dent.

Alors?

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 19:29

J'ai reçu ma feuille de déclaration de revenus 2008 préremplie hier.
Comme vous.
Les sommes n'excedent que rarement les 500 euros.
6 petits boulots cette année. Quand on a du mal à se fixer ... on a du mal à se fixer.
Et si je rentrais dans le Guiness des Records pour la feuille d'imposition la plus longue!







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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 08:18

Il existe un moment dans la vie de tout collégiens ou lycéens où l’on se retrouve bien obligé de planifier nos prochaines 45 années. Ou au moins de déblayer le terrain pour ceux qui ont le malheur de ne pas savoir où se diriger.

 

C’est le moment où l’on nous envoie prendre un rendez-vous avec un conseiller d’orientation.

 

Le conseiller d’orientation, on se souvient que c’est celui qui est venu la semaine d’avant nous faire une présentation des filières existantes qui donnent l’impression d’avoir le choix de donner un sens à ta carrière. Généralement il rend cela tellement chiant que l’on projette même d’arrêter les études avant la fin de la journée.

 

Mais le fait est que, comme le moment est venu de cocher les cases sur la feuille d’inscription en vue d’un prochain passage en seconde, le conseiller est aujourd’hui de nouveau dans le collège. Chacun d’entre nous aura la chance de bénéficier d’un petit entretien individuel avec lui, pour qu’il lise dans la boule de cristal des stats vers où l’on devrait s’orienter pour ne pas avoir à le revoir les années suivantes.

 

C’est à mon tour.

Je m’avance vers le conseiller qui tient mes bulletins en mains. Je me dis qu’ils ont fait les choses bien au collège, mais qu’il n’aurait pas dû prendre cette peine. M’entendre dire que désolé mais vu le niveau catastrophique de mon bulletin, mieux vaudrait que j’aille tout de suite pointer à l’usine d’œufs ne me chantait guère.

 

J’étais en troisième et je n’ai pas obtenu mon brevet des collèges.

Ca c’est dit.

 

Le conseiller me demande tout d’abord ce que je veux faire. Je lui explique que je m’intéresse à la photo et à diverses choses qui ne plaisent pas bien à un conseiller d’orientation, car ça correspond pas tout le temps aux papiers qu’il à prévu sur les formations du lycée du coin.

Il fouille dans mes notes pour me trouver un avenir. Et c’est là qu’il tombe sur ma seule bonne moyenne du bulletin : 17 en technologie.

 

Ce 17 en techno à faillit faire basculer ma carrière. C’est ce jour là que j’aurais pu prendre le chemin des ateliers de mécano.

 

Faisant du vent avec mes vocations de photographe, le conseiller m’annonce que vu que j’étais douée en technologie, un parcours était tout tracé pour moi : TSA productique ou Technique des Système Automatisés. Et comme par hasard cette filière existe au lycée du coin.

 

Je rappelle qu’il me dit cela pile au moment où l’on était censé remplir la feuille d’inscription en seconde.

Le bougre.

 

J’ai reporté son choix sur la feuille d’inscription.

Heureusement que mon frère est tombé dessus, il me dit, écarlate : « tu veux te retrouver en bleu de travail dans la cour à boire des bières ? Non mais ça ne va pas ! »

 

Il rectifia lui-même le tir en m’inscrivant en ES sans me demander mon avis.

 

Je pense que je peux lui dire merci.

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