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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 19:23

On lis souvent des articles intitulés « comment trouver un travail grâce à son blog » ...mais il y a une problématique beaucoup moins abordée : une fois le boulot dégoté, comment continuer à alimenter son blog.

Mon blog je l'aime, même si au moment où j'écris ses mots je trouve ça super culcul tendance un peu pathétique. Mais c'est vrai, il m'a ouvert des opportunités et m'a donné confiance en moi.

Je ne ferais pas de psychologie de comptoir rassurez vous même si j'adore ça.

Depuis que j'ai ouvert ce blog je n'ai eu que de courtes durées de chômage et durant mes périodes actives je n'ai jamais cessé de bloguer. Sauf depuis quelques semaines. Là je bloque, je n'arrive pas à m'assoir 5 minutes sur mon ordinateur personnel si ce n'est pour balancer de la musique. Et pourtant à l'époque je trouvais tout les stratagèmes possible pour écrire mes posts.

Lorsque je travaillais chez Standartel je bloguais pendant les appels et pendant les heures creuses, ayant toujours une page Word ouverte. N'ayant pas de place attitrée,  je laissais ainsi des vestiges de mes brouillons de post sur tous les ordinateurs que j'occupais. Ne pensant jamais à mettre mes fichiers à la poubelle une fois la note publiée, il n'était pas rare que je laisse sur les bureaux d'une vingtaine de pc des « post 1 », « post modif 1-bis » lorsque ce n'étais pas les différentes versions de mes CV qui étaient à la vue de toute l'entreprise.

A la boutique lorsque je n'avais pas la chance d'avoir accès au net depuis l'ordinateur central alors je la jouais moyen-âgeuse en écrivant mon post à la main au crayon et au papier et le recopais en arrivant chez moi. Je faisais tout cela quand j'étais seule bien sur et appréciais moyennement d'être dérangée par une cliente pendant l'écriture d'une idée très inspirée. C'est ainsi que lorsque j'ai croisé à l'ouverture un samedi matin une énorme substance maronnasse directement issue du fion d'un chien ayant probablement mangé des flageolets avarié juste devant la porte, j'ai pu écrire en direct live mes émotions.

J'ai toujours aimé bloguer au travail. Mais rassure-toi boss si tu lis ces lignes, je ne le fais pas du travail actuel. Non. Je réservais ça au boulo où je n'avais pas peur de me faire licencier.

Il me reste plus que la solution de bloguer à domicile. Mais lorsque j'arrive chez moi, j'ai toujours des choses à faire comme des trucs de ménagères pas très glamour et des tas de trucs qui peuvent pas se faire tout seul comme claquer une somme indécente à l'épicerie d'en bas parce que j'ai eu la flemme de claquer 2 fois moins au lidl qui est pourtant sur le chemin.

J'ai une vie passionnante.

Et vous vous bloguez au boulot ?

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 14:25

Hier c'était la Saint Patrick. Si comme moi vous avez aujourd'hui le ventre de la même dimension que celui d'une femme enceinte de 7 mois c'est que vous en avez bien profité.

Ou alors c'est que vous êtes probablement enceinte de 7 mois.

Lorsque mon brun a ressorti le ridicule chapeau de circonstance, des souvenirs me sont remontés en mémoire tel Proust et sa madeleine.

Il est de bon ton de citer Proust de temps à autres. 

Je me suis souvenu de ma Saint Patrick de l'an dernier où je travaillais encore à la boutique de collants.
C'était le jour où le siège avait décidé de nous faire organiser le cocktail pour présenter la nouvelle collection. Et nous faire vendre quelques pièces au passage. La nouvelle collection était belle et classe, nos clientes étaient belles et classes il fallait donc organiser une petite fête belle et classe.

Nous avions mis les petits plats dans les grands :
-    Invitation envoyée aux 50 clientes les plus VIP
-    Petits fours sucrés et salés commandés au traiteur le plus cher de la ville
-    Champagne pour les plus téméraires ou eau gazeuse pour celles qui font attention à leur ligne.

Avec mes collègues nous n'avions qu'une seule peur : "en aura-t-on assez ?"
Nous avions en prime invité toutes les boutiques de quartier pour leur montrer que nous on sait recevoir et pas avec les petits fours décongelés de chez Picard.
Le jour J, on brique toute la boutique et on se briefe mutuellement pour être au top pour le cocktail. Il fallait passer du bon temps mais surtout il fallait vendre des vêtements en ayant l'air de présenter la nouvelle collection. Le siège devait appeler le lendemain pour prendre note du chiffre faramineux que nous allions faire.

Plus l'heure du cocktail arrivait plus on stressait. Toutes les meilleures clientes allaient venir dépenser plein de sous tout en augmentant nos commissions. Et en plus on allait se remplir la panse. Un dernier passage en revue :
Petits fours élégamment disposés ça et là : check
Champagne frais : check
Coupes prêtes à être remplies : check
 
C'est sur les starting block qu'à 19h pétantes nous attendions les clientes.
19h15 ……
Des personnes qui passaient par là entrèrent. On allait pas les virer elles feraient de la figuration au cas qu'une de nos vrais clientes n'ose pas rentrer.
19h30 …
Le personnel de la boutique de la rue d'à côté est passé par là et a vu de la lumière. ils sont venus renforcer la figuration.
19h45 …
On a commencé à se servir du champagne pour faire couler l'échec dans notre gosier.
20h …
Pas une cliente en vue, même pas une pique assiette.
20h30 …
On fit le constat en regardant les petits fours de ce qui nous restait à engloutir avant de partir. Devant l'impossibilité de relever un tel défi nous nous repartîmes les victuailles. J'allais faire plaisir à mes potes avec les petits fours les plus chers de la planète et une bouteille de bon champagne.

Ce fut une bonne Saint Patrick !

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:18
En primaire pour s'intégrer on avait les images panini. Il suffisait d'arriver avec une image pailletée à échanger et on se mettait tout le monde dans la poche. Au collège il fallait avoir un savant dosage de savoir faire pour être bon dans au moins une matière pour aider ses amis et avoir assez de répondant pour faire marrer la classe. Au lycée, il fallait avoir un mec dans un main et un join dans l'autre.

Et au boulot il faut fumer.

Sauf que moi eh bien je ne fume pas. J'ai essayé à 12 ans comme tout le monde mais le goût ne m'est jamais resté. Sans doute que avaler 5 gorgées d'eau de Cologne après chaque taffe n'aide pas à apprécier le bonheur de la clope.

La cigarette ça permet de se retrouver en bas pendant "la pause". On papote on s'échange des cigarettes et on souffle sa fumée en rigolant pendant que les non-fumeurs restent à travailler sans se détendre. Du coup eh bien on est hors du coup.

Je descendrais bien écraser le mégot des autres mais voilà ça ferait bizarre. Une cigarette, ça occupe mais rester les bras ballants à regarder les autres fumer ça le fait pas. La cigarette donne une contenance que je tente de compenser en le faisant outrageusement craquer les articulations des doigts et des poignets.

Ce qui est du meilleur effet en société n'est-ce pas.

Je ne descends donc pas me détendre avec les autres et garde mes sourcils froncés face à mon écran toute la journée. Oh je vais bien faire un petit pipi de temps en temps mais difficile de raconter une blague à tout l'open space la vessie pleine.

Je deviens de plus en plus poétique je sais.

Je fais un boulot (que j'adore) exclusivement devant l'ordi en cherchant à dialoguer virtuellement avec les bloggeurs ou les robots des moteurs de recherche. Je ne parle jamais en fait. Et pour une ex-téléopératrice ça fait bizarre. Du coup j'ai la voix rauque du réveil jusqu'à 18h quand je dis "allez salut à demain".

J'ai une copine qui m'a dit que quand elle arrivait dans un nouvelle école elle avait toujours un paquet de chewing gum sur elle et qu'elle en proposait ce qui lui permettait d'établir le premier contact. Je trouve la méthode mignonne mais ça peut rapidement nous faire porter le rôle de "la fille à chewing gum" vu que l'on travaille 35 heures par semaine.

Vous avez quelques astuces à me donner qui aide à l'intégration et qui remplace la cigarette ?

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 08:41
Demain j'écris un article de plus de deux lignes, promis.
Aujourd'hui sur maviepro.fr je reviens sur la recherche d'emploi des femmes à travers les âges.

C'est un ton qui change, c'est ce que m'a inspiré le 8 mars.
(Hormis le regret de ne pouvoir faire pipi debout biensûr)
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 11:44

En attendant que j'ose toucher à mon ordi personnel pour écrire un post après avoir été 8 heures derrière l'ordi du boulot, je vous laisse décourvrir ce blog http://yatuu.fr/.

Belle découverte que ce blog bd réaliste à l'humour grinçant comme j'aime.
Ça parle de stagiaire, de boss que l'on aimerait bien envoyer à l'autre bout de la planète, d'exploitation ...

Bref de la vie au boulot !



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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 08:34
Aujourd'hui sur www.maviepro.fr, je fais le rapport entre la recherche d'emploi et la recherche d'amour.
Pour lire la chronique cliquez sur l'image
.



chronique.jpg


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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 08:37
Parfois j'ai des idées fantastiques ... ou pas.

Et si vous me donniez votre avis sur la double candidature. C'est sur www.maviepro.fr et c'est toujours mes chroniques sur la recherche d'emploi.

Bonne journée !

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 10:06

Il y a un aspect que j'aimais bien lorsque je travaillais dans les centres d'appels en Espagne : l 'ambiance. Imaginez 200 jeunes de toute l'Europe réunis dans un même open space pour une unique et même raison, gagner un peu d'argent pour payer sa colloc et faire la fête. Je pense ne pas m'avancer en pensant que ce type d'ambiance était spécifique à Barcelone ou à toutes les villes attrayantes qui attirent les jeunes.

Bref, lorsque l'on est téléopérateur à Dunkerque ce ne sont peut être pas pour les mêmes raisons.

Les superviseurs et les boss étaient tous détendu du slip, chacun sachant qu'ils ne finiraient pas sa vie ici et que mieux vaut prendre du bon temps à s'entendre avec ses employés plutôt que de faire le petit chef qui ne sera invité nulle part. Des sous-fifres qui se prennent au sérieux j'en ai connu à mon retour en France, et croyez moi il n'y a rien à gagner à être con au boulot.
Je me souviens du premier jour de mon nouveau superviseur qui ma foi était assez sympathique pour qu'on l'invite le soir même dans une soirée. On s'est mutuellement vu assez imbibé pour s'apprécier et je l'ai même vu emprunter quelques films X à notre hôte en repartant.

  Àpartir de là, on pouvait se respecter.

Quelques règles avait été instaurées pour nous rendre la vie sur le plateau plus joyeuse, comme l'apéro du vendredi soir.
Chaque vendredi on laissait quelques sous dans un gobelet pour acheter des bières et des olives, ce qui constitue pour moi l'essentiel d'un apéro. Cet apéro fédérateur relâchait les tensions accumulées durant les appels et permettait à l'équipe de se souder et de mieux se connaître.

Inutile de dire que le taux d'absentéisme les vendredi était au plus bas.

La configuration elle-même aidait à la socialisation et au bien être des employés. Nous n'étions pas dans des box mais travaillons face à face sur des rangées d'une dizaine de personne. Nous pouvions donc nous asseoir par affinités et passer ainsi un moment agréable un peu comme au café. Nous pouvions nous raconter le week end dans le dernier bar découvert au détour d'une rue.
Mais le but ultime était de faire rire le téléopérateur en ligne le mettre mal à l'aise ou pire lui faire louper sa vente.
Il y avait plusieurs jeux pour cela, mis en place par les employés les plus créatifs. Un de ces jeux devaient consister à  placer durant l'appel les mots « mobylette » et « girafe » qui n'est-ce pas trouvent leurs places dans toutes les conversations, surtout lorsque l'on parle de fiches de cuisine. Les moins bons plaçaient le mot "mobylette" un peu à la gille de la tourette mais c'était accepté.  Les meilleurs arrivaient à placer les mots dans des phrases construites et sans rire, laissant l'interlocuteur perplexe. Certains arrivaient même à conclure la vente, c'est pour dire si il y en a qui sont bons.

Un autre jeu était tout simplement de changer de prénom et d'en choisir un bien ridicule au moment de se présenter. Si vous avez un jour une personne appelant sur votre téléphone fixe et se présentant comme « Radegonde des éditions arnak » vous savez que c'est une téléopératrice qui fait des jeux un peu débiles avec ses collègues sur Barcelone.

Si il y a des Radegonde qui me lise je suis désolé. Et puis c'est pas si ridicule.

Ces jeux ont donné lieu plusieurs fois à raccrocher aux nez des gens car vendre un package à 70 euros toutes les 3 semaines à un client qui a l'impression qu'on se fout un peu de lui c'est pas du tout cuit. Alors autant raccrocher de suite, en plus il peut retourner à ses occupations.

J'ai du oublier les mauvais moments car je sais que nous avions quand même des objectifs à atteindre. Mais en même temps, à quoi ça sert de se souvenirs des moments désagréable ?




olive_i_love_beer.jpg





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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 17:13

Qu'on se le dise, le référencement est un boulot de rêve qui permet d'être toujours fourrée sur le net. J'y suis tellement que je ne mets plus les doigts sur le clavier de mon ordi perso quand je rentre chez moi. Ou alors il faut que ce soit pour balancer un épisode de "The Office".

Je n'ai jamais autant été sur le net de ma vie. Blog, site marchand, Forum, Site de "communiqués de presse" je navigue de l'un à l'autre en prenant des identités et intonations différentes. 

A la fin de la journée, je suis au bord de la camisole mais globalement je gère bien mes multi identités : Passionnée de déco qui a pas de sous ou spammeuse pourrie je tape de mes deux doigts les textes bourrés de mots clés visant à faire remonter mes positions sur Google.

Parfois je me fait modérer lorsque je manque vraiment d'inspiration ("Venez voir nos sticker qui sont tellement top qu'il faut les acheter") mais globalement je suis assez habile et arrive à laisser des commentaires construits avec des pseudo très orienté spam.

Bref, je n'utilise le stylo que pour signer le chèque du loyer.

Ce qui me chagrine c'est que vu que je n'ose plus toucher mon ordi perso, je ne vais plus sur mes blogs préférés, je ne lis plus les actus et je n'écris presque plus. Par contre je suis au courant du dernier canapé en vogue ou de la sortie du dernier aspirateur à la mode.

Je deviens un robot.

Je suis en train de me déculturiser (oui c'est moche et ça existe pas) du net pour acquérir une culture de robot qui lit en diagonal et qui flaire l'échange de lien dès qu'il atterri sur un site.

Bref il faut que je me 'resensibilise' du net avant de devenir complétement mécanique.

(Ne cherchez pas dans le dico ça n'existe pas non plus)

Ca va pas être du gâteau !

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 13:00

Je ressens beaucoup d'empathie pour les gens. Et croyez moi que c'est pas de tout repos tous les jours. Je me tords l'estomac à chaque fois que je vois une scène ridicule dans un film ou encore je me plombe le moral si je passe devant un chien à 3 pattes. C'est limite si je ne me mets pas à boiter à mon tour.

De part mes diverses expérience, je suis régulièrement en contact avec les corps de métiers que j'ai côtoyés : boutique, fast food, standard téléphonique … Et tout cela donne lieu à des comportements un peu bizarre de ma part.

Mes contacts avec les vendeuses : ayant été vendeuse pendant trop longtemps et dans diverses boutiques, je peux oser dire que j'ai fait le tour du métier. Journées interminables, mal de dos à force de rester debout, cartons à déballer, ou clientes horribles, je sais ce qui fait le bonheur et le malheur d'une vendeuse. Ce qui fait que je n'arrive pas à me comporter normalement avec elles. D'abord je dis toujours un bonjour. Ca peut paraître normal mais croyez-moi ça ne l'est pas pour les trois quarts de la planète. Ensuite je ne la réprimande pas si elle est d'une humeur de merde. C'est son choix, elle doit bien avoir ses raisons de vendeuse pour faire la tronche comme ça. Si je la sens vraiment très énervée ou fatiguée je ressors et la laisse se reposer jusqu'à la prochaine cliente moins compréhensive.

Je l'aide aussi en me comportant comme si je faisais partie des employées pendant les 10 minutes de ma ballade. Je remets les cintres droits, je range ce qui dépasse, et je complimente les clientes en cabine. Et surtout je ramasse les fringues par terre. Je les secoue pour enlever la saleté, les défroisse, les remets sur les cintres. Je ne défais non plus jamais les piles de pantalon sur les tables. Inutile de vous dire que je ne rentre plus chez Zara en période de solde sinon je passe mon temps au ras du sol.

A cause de tout ça, je n'achète jamais rien dans les magasins car je ne trouve jamais ma taille ou je n'ose pas importuner la vendeuse en plein appel téléphonique avec sa meilleure pote.

La pauvre.

Les fast food. Ca pue la fritte, tout ce qui compose le lieu est recouvert d'une couche de graisse et les employés sont affublés de tenue atroce. Ils méritent donc le respect pour ne pas nous avoir écrasé notre sunday sur la tête. Quand j'arrive je sais toujours ce que je vais prendre et la regarde droit dans les yeux pour lui déclamer mon envie de double cheese. Vous n'avez jamais remarqué que les clients regardent toujours les menus affichés au dessus de la caisse lorsqu'il parle ?

Ensuite lorsque je débarrasse toujours mon plateau et si la poubelle est pleine, je fais tout le tour de la salle pour en trouver une relativement vide pour éviter d'entasser les ordures. Ainsi le prochain employé qui devra fermer le sac sera bien content de ne pas se retrouver recouvert de frites et de reste de coca.

Je ne savoure jamais mon repas (si tant est que l'on puisse savourer un hamburger) et souffre avec eux des heures qui leurs manquent à travailler avant de retrouver la liberté. L'empathie, c'est bon pour la ligne.

Troisième situation : le téléphone. Lorsque je tombe sur une plateforme et que l'on met du temps à prendre mon appel, je commence à angoisser "Ils sont dans le rouge !" "Ils doivent être débordés de boulot !" "J'appelle au même moment que les autres je vais peut-être être l'appel de trop !". L'appel de trop c'est celui qui termine une longue série d'appels et qui se solde par les larmes, la nervosité accrue ou la démission de la téléopératrice. Alors lorsque la personne décroche, je prépare toujours mon numéro client et épelle mon nom avant qu'elle ne me le demande afin d'être l'appel le plus court de sa journée. Mon but et qu'elle économise sa salive. Si je sens qu'elle lit un script ou qu'elle coupe le micro pour parler à sa copine, je laisse faire, la pauvre ça va la détendre.

Je raccroche toujours sans avoir eu le renseignement que je souhaitais car voulant bien faire je suis resté au téléphone 1m30.

Alors pour vous l'empathie envers ses anciens confrères, c'est du respect ou de la foutaise ?

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